Comme il y a toujours de nombreux visiteurs, je publie une dernière photo de la maison telle que Philippe l'a laissée.
Comme il y a toujours de nombreux visiteurs, je publie une dernière photo de la maison telle que Philippe l'a laissée.
Philippe a quitté ce bas-monde le 12/12/12.
Ce blog restera sans la suite que nous avions décidé d'écrire à deux.
Il voulait vraiment vous donner, à vous lecteur, l'envie et le courage de vous lancer dans la construction de votre propre maison. Il était convaincu que l'entraide déplaçait les montagnes.
Il a vécu 3 ans dans sa maison aujourd'hui terminée.
Ami autoconstructeur, désinfecte tes plaies ! C'est une septicémie qui a eu raison de lui.
Monique, sa compagne
Pour l'isolation, j'ai opté pour de l'homatherm qui a un excellent rapport qualité/prix (6000 € quand même !) pour ses excellentes capacités d'isolation.
Il existe en différentes tailles.
Personnellement, j'ai choisi 20 cm pour les parois extérieures (qui en font 23 de large) et 14 cm pour le toit (les fermes en font 20).
Les "panneaux" font 125/58/6, 8, 12, 14, 20 cm
Malheureusement, la quantité dont j'avais besoin n'était pas en stock,. Mon fournisseur (moins cher que bigmat : scierie Warnier à Floreffe) s'est débrouillé pour m'en avoir de dimensions différentes pour compenser. J'ai donc reçu du 20, du 12 + 8, du 14, et du 6 +8.
La pose est relativement facile, mais ça reste un travail long et fastidieux.
Pour l'extérieur, j'avais prévu l'écartement des longerons en fonction de l'isolant. Aucune découpe n'est donc nécessaire. J'alterne des panneaux de 20 cm et de 12+8 cm. Je couvre ensuite avec un pare-vapeur.
Pour l'intérieur, l'écartement des fermes de 60 cm m'oblige à faire des découpe de 61 cm (pour la découpe voir l'article dans truc et astuce ). J'utilise une scie circulaire principalement (c'est elle la plus pratique) et un couteau électrique si nécessaire.
Le faîte n'est pas facile à faire, mais ça va.
Pour le carrelage, j'ai choisi un carrelage monocibec sassolo cotto 33x33 un peu dans le style provençal
. J'ai choisi de les mettre en ligne droite afin de donner une impression de grandes pièces, la pose en quinconce donne l'impression inverse.
Un ami professionnel en congé de la construction m'a prêté son matériel dont ses coupe-carrelages
et son niveau laser à angles
.
Je prends dès le départ quatre repères dans les pièces afin de pouvoir obtenir des lignes droites.
Je pose (sans coller) deux premières rangées pour voir où commencer .
Pour la colle, je choisis de la Knauff, un peu plus chère mais dont on m'a recommandé l'excellente adhésion. Une bonne fluidité est nécessaire pour que la colle se répartisse au mieux sous le carrelage, mais pas trop !
Je répands la colle par longueur grossièrement et à l'horizontale dans un premier temps , plus minutieusement à la verticale dans un second temps
. Je rectifie la pose si nécessaire par de légers coups de maillet en bois incliné dans le sens de la rectification.
Il ne me reste qu'à les poser régulièrement en m'aidant des croisillons (je ne les enfonce pas au coin, c'est trop difficile de les retirer par la suite ; en plus la majorité des carrelages sont rarement d'équerre, la pose est donc faussée dès le départ et bonjour les dégâts à l'arrivée !) . Une fois la longueur finie, je les récupère pour la suivante.
Résultats :
Il ne me reste plus qu'à effectuer la coulée pour assurer les joints.
Pour la chape de propreté, j'opte pour une chape sèche de 6 cm de hauteur (+- 10 m³/ 75 m²). Je vais directement chercher le ciment et sable du rhin mélangés chez BPMN tout près .
Après avoir protégé mes trous d'évacuation , je peux procéder.
Pour bien la réussir, je me sers de guides
que je place au bon niveau (avec mon mètre, en tapotant avec mon maillet de bois)
sur lesquels je glisse mon ril une fois la chape grossièrement étalée
au râteau . J'utilise alors des taloches
pour bien aplanir la chape (je vais carreler ensuite, il faut qu'elle soit parfaite !). Il m'arrive de combler des trous avec des poignées de ciment/sable que je jette et taloche.
Je n'ai plus qu'à retirer les guides et combler les vides quand la chape est suffisamment prise.
Résultats :
Remarque : il faut des genoux solides et bien les protéger pour ne pas qu'ils soient mordus par l'acidité du ciment et du sable !
Pour les raccords d'une nourrice à l'autre, j'opte pour le cuivre.
J'utilise un coupe tube. Magique ! C'est en temps réel ! Mais si ! Mais si !
Afin de souder les différentes parties du montage et de finaliser le montage , il faut préparer le cuivre en en ôtant toute trace d'oxydation. Il faut donc frotter les bouts à la paille de fer.
Pour souder, je chauffe les différentes parties et ensuite, j'y glisse le fil d'étain qui fond alors.
Pour fixer définitivement les raccords et vannes, j'utilise du chanvre (plutôt que du teflon, celui-ci rendant le dévissage impossible en cas de nécessité, par exemple si la vanne ne parvient pas à faire un tour complet en fin de vissage ; le chanvre, lui permet toutes les manœuvres ultérieures) que j'entoure autour du filet du raccord. Je n'ai plus ensuite qu'à l'enduire de la pâte à étanchéifier
.
Il est nécessaire de bien serrer les raccords et vannes.
Il est tout aussi nécessaire de bien serrer les vannes au tube en PER qui vont aux radiateurs.
A partir de ce 09/09/2008, un compteur comptabilisera les visites :