Pour placer le velux (un ggl à rotation manuelle de 114/118 cm, le standard le plus grand), il m'a fallu faire appel à ma mémoire. Le mode d'emploi de la marque manque de clarté. Heureusement, comme j'en ai déjà placé plusieurs, j'ai réussi à y voir clair.
Il faut bien se mettre en tête que lorsqu'on place un velux, il faut faire très attention à parvenir à une étanchéité parfaite. Les différentes pièces doivent être posées avec beaucoup d'application, toujours en partant du bas de façon à ce que les pièces se recouvrent au fur et à mesure du montage.
En ce qui me concerne, pour commencer, j'ai bien mesuré la hauteur et la largeur de la pièce afin de le centrer au mieux. Ensuite, j'ai scié la ferme qui encombrait, ainsi que l'osb sur lequel reposent les tuiles (le mode d'emploi recommande 4,5 cm de plus que la hauteur du velux, et entre 4 et 6 cm de plus en largeur ; j'ai été plus un peu plus généreux, c'est plus facile pour la suite). J'ai renforcé le haut et le bas de la découpe par deux planches.
J'ai enfin pu retirer les tuiles et scier les lattes sur lesquelles elles reposent.
J'ai ensuite préparé la pose du dormant (la partie fixe du chassis) : après avoir retiré la latte et les deux petits morceaux de bois qui servent à …. (j'en sais fichtre rien, protéger le velux pendant le transport ?), j'ai vissé les "arrêts" à chacun de ses coins. C'est grâce à ces arrêts que je pourrai arrimer le velux au toit. Une ligne rouge indique le sens de la pose des arrêts.
Je prends le temps de bien poser les arrêts sur les lattes que j'ai ajoutées de façon à le placer au mieux pour la suite des événements c'est-à-dire de façon à ce qu'il ne soit nécessaire que de couper les tuiles d'un côté (cf plus loin) Michel m'a donné un coup de main.
Je place d'abord les éléments d'étanchéité du dessous : celle directement sur le toit (le renvoi d’eau inférieur avec une bavette gaufrée pour s’adapter aux tuiles) et celle sur le dormant . Il faut 8 cm entre la fenêtre et la première rangée de tuiles. La partie ondulée recouvre les tuiles
Je m'applique à bien la mouler pour éviter que l'eau ne puisse remonter en dessous.
Je pose ensuite la première protection du côté où les tuiles seront justes Il faut compter une distance de 10 cm entre la fenêtre et la rangée de tuiles.
Il suffit de les repousser pour pouvoir travailler à l'aise, on les replacera par la suite. On place alors le premier des éléments latéraux composé d'une double "rigole" et d'un joint en mousse imputrescible sur lequel on placera les tuiles .
On le recouvre ensuite avec un "chapeau" (ou PROFILÉ LONG DORMANT ) et de la demi-protection (ou PROFILÉ COURT DORMANT) qui complète celle qui est sur l'ouvrant. On visse celle-ci directement sur le dormant à l'endroit de la charnière .
Pour le haut, on place la première pièce dans laquelle viendra s'encastrer un "capot" toujours avec un joint en mousse imputrescible .
Il faut arrimer l'ensemble soit en les clouant, soit avec de petites attaches vendues, et avec le velux, et avec les pièces de raccordement qui conviennent (en ce qui me concerne, des tuiles).
On replace alors les tuiles au fur et à mesure. On disque celles qui sont trop grandes (les disques à pierre fonctionnent [1/tuile], mais je conseille un disque en diamant (1/3 ou 4 tuiles])
C'est à présent qu'arrive le moment le plus délicat : la pose de l'ouvrant. Surtout quand il s'agit d'un velux aussi grand et donc plutôt lourd. Il n'y aura pas de photo. La reporter a dû m'aider pour cette étape. Il faut faire passer le dormant par l'encadrement en prenant soin de placer la barre d'ouverture en bas et vers l'extérieur (pas comme sur cette photo ! la barre doit être tournée vers l'extérieur). Il faut le monter assez verticalement. Il s'agit alors de faire glisser la "chevillette" dans la charnière. C'est à ce moment qu'on regrette de n'avoir que deux mains ! Dès que c'est réussi (inutile de vous dire qu'on n'y est pas arrivé du premier coup, ni du deuxième, ni…. !), on renverse totalement l'ouvrant qui prend alors sa position définitive.
Et voilà le travail ! et la vue !